C'est à cause de la mauve (partie 1)

On me demande souvent comment j’en suis venue à devenir consultante en Ayurvéda. Eh bien, tout ça, c’est à cause de la mauve. Eh oui! Cette belle douceur de la nature m’a conquise dès le premier regard. Laissez-moi vous raconter notre histoire.

C'est à cause de la mauve (partie 1)

Je dois d'abord confesser que j'ai toujours été attirée par les médecines alternatives et les courants holistiques, et j'ai toujours été fascinée par le corps humain et son fonctionnement.

Déjà vers l'âge de 8 ans je lisais des livres sur le bouddhisme et les approches alternatives. En 4e année j'ai remis à mon enseignante une recherche de 30 pages (il en fallait 4 à 6...) que j'avais choisie de faire sur le système digestif. Mais ne venant pas d’une famille très ouverte sur le sujet, ce n’est que plus tard dans ma vie que les plantes médicinales sont réellement entrées dans ma vie. Oh, je connaissais bien quelques remèdes de grand-mère, mais sans plus.

C’est quand j’ai acheté ma maison, il y a maintanant près de vingt ans, que le changement s’est opéré. J’ai acheté en plein hiver (je me suis fait un cadeau du Nouvel An le 2 janvier en signant la promesse d’achat), alors les fleurs, elles, dormaient bien confortablement sous la neige.

En juin quand j’ai pris possession de ma petite maison de campagne, l’ancienne propriétaire – que je salue d’ailleurs – m’a fait faire le tour du terrain. Et c’est là que j’ai été frappée par elle (la fleur, pas l’ancienne propriétaire).

Mais à ce moment là, je ne savais pas comment elle s’appelait, et j’ai donc cherché à la connaître. De fil en aiguille, d’un livre d’identification à un autre, j’ai appris son nom : Mauve. En faisant des recherches pour mieux la connaître, j’ai aussi découvert d’autres plantes médicinales qui, chacune à leur façon, me fascinaient.

Internet aidant – je ne suis pas SI vieille, mais j’ai quand même vécu la naissance d’Internet et l’époque du « RACCROCHE, je suis sur Internet! » et des merveilleux modems 56K – j’ai découvert que, herboriste, c’était une vraie profession! Oui, oui! Et que ça ne s’apprenait pas seulement de mère en fille ou de sorcière en sorcière comme je me l'étais toujours imaginé, mais dans des écoles. Quelle révélation pour moi!

C'est ainsi que j'ai débuté mon initiation comme herboriste amateure. Je me suis inscrite à un premier cours, qui a mené à une première année complète, qui m'a amenée à décider d’en faire une nouvelle carrière.

Je vous conte la suite un autre jour…