C'est à cause de la mauve (partie 2)
- Sylvie Verret
- 11 août
- 3 min de lecture
Dans la première partie de ce récit, je vous ai raconté comment j'en suis venue à étudier l'herboristerie. Aujourd'hui, je vous dévoile comment l'Ayurvéda est venu à moi.

C'est à cause de la mauve (partie 2)
Dans mon article précédent, je vous ai raconté comment j'étais arrivée à trouver une école d'herboristerie. En toute honnêteté, il m'a fallu plusieurs années avant de finalement me décider à m'inscrire. Pendant toute ces années, j'apprenais à identifier les plantes de manière autonome, mais, pour une quelconque raison, je repoussais toujours mon inscription. (À bien y penser, je pense que j'en avais assez des études après avoir complété mon bac universitaire...) C'est une amie qui m'a finalement convaincue. Elle était alors nouvellement maman et voulait elle aussi apprendre à utiliser les plantes médicinales pour son propre bénéfice - et pour sa jeune famille. Je l'entends encore me dire : « Envoye donc! Ça serait le fun de faire ça ensemble et on va pouvoir se motiver. » Nous nous sommes donc inscrites ensemble au cours de base de (feu) L'Herbothèque.
À l'époque, on recevait une boîte - et quand je dis une boîte, je veux dire une boîte pleine - de cahiers. Pas deux ou trois.... une pile impressionnante de cahiers. C'était à la fois intimidant et excitant.
Quand je me suis plongé le nez dans toutes ces belles connaissances, c'est tout un monde nouveau qui venait de s'ouvrir à moi. Plus je lisais, et plus j'en voulais! Pareil pour mon amie. Après à peine un mois ou deux, nous avons toutes les deux décidé de nous inscrire à la première année complète du parcours d'herboriste.
Encore plus de cahiers sont arrivés. La pile faisait maintenant environ 12 pouces d'épais (30 cm, si vous préférez).
Au fil du temps, de nouvelles amies plantes sont venues rejoindre la mauve dans mon cœur. L'ortie, la calendule, la cataire...
J'ai vite su que ce n'était que le commencement, et que je n'allais pas me contenter d'une seule année d'études. Mon amie s'en est tenue à une seule année, elle, et je me suis donc rapidement retrouvée à poursuivre mon parcours seule.
Quand on commence à étudier les plantes médicinales, on a envie d'en parler.... mais genre.... tout le temps! On ne se tanne pas de parler de plantes. Mais nos proches, eux, finissent par se tanner de nous entendre nous émerveiller sur chaque nouvelle plante. Aussi, j'ai fini par chercher d'autres personnes aussi obsédées que moi par mes amies les plantes.
C'est à mon premier (ou deuxième?) colloque de la Guilde des herboristes que l'Ayurvéda est entré en scène.
Je discutais avec une autre amoureuse des plantes médicinales, qui m'a demandé si je connaissais l'Ayurvéda. Elle avait assisté à une conférence quelques semaines plus tôt et avait été conquise par ce système et ses enseignements. À cette époque, j'avais déjà vu ce nom, mais je ne pouvais même pas dire ce que c'était.
Ma curiosité était piquée...
À peine quelques jours plus tard, dans un autre contexte totalement différent, une autre personne sans lien avec la première m'a aussi parlé de l'Ayurvéda. J'avais pris l'engagement envers moi-même de ne plus attendre comme je l'avais fait avant de plonger dans le monde de l'herboristerie, et d'être ouverte et proactive face aux nouvelles approches et connaissances qui m'étaient présentées.
J'ai donc immédiatement cherché en ligne, pour tomber sur un cours d'initiation à l'Ayurvéda qui venait se donner à Québec. Je me suis inscrite sur-le-champ, sans trop savoir ce qui m'attendait.
Le Jour J, je me suis présentée à la formation. En l'espace de quelques heures, j'étais totalement conquise!
J'avais le sentiment que c'était ce que j'avais attendu toute ma vie, sans le savoir.
Je savais que ma vie venait de changer... pour toujours. Je ne savais tout simplement pas encore ce qui m'attendait.
La suite et fin de mon récit une prochaine fois...
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